COMMENT MOTIVER VOTRE ENFANT À NE PAS ABANDONNER LE SPORT ?

Motiver votre enfant à faire du sport, c’est veiller à ce que votre soutien ne soit ni trop faible ni trop important, afin de ne pas décourager votre enfant de participer. Le sport doit être un plaisir ! Comment pouvez-vous le faire ?

Conseil 1

Laissez votre enfant choisir le sport de son choix. Il est bon de travailler dur et d’être assidu, mais les enfants doivent avant tout aimer ce qu’ils font. Parlez à votre enfant de vos attentes et des leurs et dites-lui que rien n’est impossible. Réfléchissez à la manière de combiner l’école et les loisirs.

Conseil 2

Avant le début de la nouvelle saison, assurez-vous que vos attentes sont réalistes et qu’il reste beaucoup de temps à votre enfant.

Conseil 3

Procurez-vous un équipement de qualité pour le sport : vêtements, chaussures et accessoires nécessaires. Le confort et la sécurité doivent être les principaux critères de votre choix. En outre, un équipement adéquat permet de se protéger contre les efforts excessifs et les blessures. Prêtez attention au design. Les belles choses sont aimées, et cela améliore l’humeur et la motivation même chez les adultes, sans parler des enfants.

Conseil n°4

Il est tout à fait normal d’attendre d’un enfant athlète qu’il fasse des efforts pour exceller dans son sport. En tant que parent, vous y investissez votre temps et votre argent. Mais ne vous focalisez pas trop sur le résultat final. Examinez la situation dans son ensemble – les progrès réalisés par votre fils ou votre fille depuis le début de l’année, de la saison. Si vous décidez soudainement de quitter le club, pensez d’abord à ce que votre enfant a accompli par rapport à ses premières leçons. Ne sous-estimez pas les petites réussites !

Conseil 5

Restez près de votre enfant et donnez-lui beaucoup d’encouragements. Surtout pendant les compétitions. Intéressez-vous à ce que fait votre petit athlète. Montrez que vous croyez en lui, mais n’en faites pas trop non plus. Soyez un bon exemple pour les autres enfants et les parents qui ont du mal à contrôler leurs émotions. Enseignez que vous devez non seulement profiter de vos propres succès mais aussi de ceux des autres, et accepter la défaite sans envie, ressentiment ou récrimination.

Conseil 6

N’oubliez pas de demander à votre enfant après une séance d’entraînement ou une compétition s’il a apprécié, s’il est satisfait. S’il ne veut pas en parler ou s’il est fatigué, n’insistez pas, respectez ses souhaits. Essayez d’en parler plus tard, à un meilleur moment.

Conseil 7

Soyez honnête mais aussi positif. Lorsque vous parlez des progrès de votre enfant, essayez d’être factuel. Par exemple, vous pouvez dire : « J’ai vu que tu as manqué le ballon, cela arrive. Je suis sûr que vous ferez bien la prochaine fois ! » Ou encore : « Vous êtes déjà très douée pour la brasse, vous maîtriserez bientôt le crawl. » Ne soyez pas dramatique, et si vous échouez, l’amour, la patience et le soutien seront les aides les plus fiables. Faites attention à ce que vous avez bien fait, mais lorsque vous faites des éloges, ne mentez pas, dites la vérité.

Conseil 8

Apprenez à votre enfant à accepter les victoires comme les défaites. Ainsi, il apprendra à prendre ses responsabilités, à analyser ses erreurs et à être fier de son succès mérité.

Conseil 9

Veillez à ce que votre enfant ne soit pas surchargé de travail. Aidez-le à trouver et à maintenir un équilibre entre travail et repos.

En aucun cas !

Vous ne devez pas essayer de réaliser les rêves sportifs de votre enfant !
Vous ne devez pas mettre la pression sur votre enfant. Essayez de ne pas être insistant, ne stressez pas votre enfant, sinon vous le découragerez. Ne lui faites pas craindre l’échec – ne promettez pas une récompense trop élevée pour une performance réussie et ne menacez jamais de le punir s’il échoue. Jouer au super-entraîneur ou au supporter fou peut rendre votre enfant anxieux, voire effrayé. Restez vous-même, faites en sorte que votre enfant se sente comme une anse tranquille autour de vous. Faire sortir votre enfant de sa zone de confort est le travail de l’entraîneur.
Vous ne devez pas vous énerver et crier sur votre enfant, ses copains, ses parents, l’entraîneur ou l’arbitre. C’est inacceptable !